Selon Catherine Clément (Le Monde, 9 septembre 2011), les trois derniers mots de Lacan sont :"je suis obstiné, je disparais", qui font un peu penser à un envers du Cogito cartésien (je pense donc je suis). J'avais retenu, de mon côté, sans me souvenir précisément de la source du témoignage ou de la légende quelque chose comme : "je persiste, je disparais", comme un ultime "jeu" sur le "je" : "le je" continue dans la langue et chez les autres, tandis que je ne peux plus être son support.
Au fond, on a sans doute le droit de réinventer son propre Lacan, à condition de ne pas prétendre à
une vérité (qui ne pourrait être que celle d'und "relique"), et je présente donc des excuses à qui de droit, si j'ai donné
l'impression d'évoquer une réalité. DD