La Nature : de l’idéal holistique à la démocratie des passions

 denis
Vendredi 28 Novembre 2014

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Bien d'accord. Mais si on quitte l'argent, il faut le remplacer par une relation de travail direct au produit consommé pour se nourrir et vivre. Ce qui implique un effort différent que de se mettre au service de machines sociales technologisées.
Cet effort a été celui de nos ancêtres, mais dans un monde moins quadrillé. C'était souvent d'une difficulté considérable, aggravée par le fait que c'était symbolisé comme un état de misère et de subordination.
Pour les citoyens libres d'Athènes au Ve siècle, comme pour les Améridiens du XVIIIe siècle, travailler était un esclavage. En supposant qu'on pourrait s'y remettre aujourd'hui -pour ceux qui sont promis au chômage de toute façon- encore faudrait-il symboliser nos actions de vie et de survie différemment. Ce n'est pas impossible, à condition de construire aussi une communauté politique mondiale des "autarciques", afin de pouvoir résister aux tentations évidentes pour les dominants de revenir à l'exploitation basique (ce qu'ils n'ont jamais abandonné dans de nombreux pays, même "émergents".) Comment être fiers de ne vivre que de notre activité "locale", sans crainte de retourner à une forme de "clocher" (pour ne pas dire de "clochardisation") ? Il faudrait sans doute qu'en même temps l'on puisse continuer à bénéficier des merveilles de la mondialité (web, wikipédia, etc.), lesquelles ne peuvent pas être absolument gratuites, vu le prix énorme des infrastructures qui les permettent (satellites, antennes, etc.). Une économie d'argent minimale est donc requise pour permettre un état technologique également minimal. Il n'est pas impossible, là encore, de repenser le monde en ce sens. Mais quand au moins cinq milliards d'humains en sont encore à sortir de la misère, ce sera difficile de les convaincre de s'y mettre.

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