Hannah Arendt et la société de masse remplaçant le monde.

 Debra
Mardi 16 Octobre 2012

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Ahhhh... mais la nature a-t-elle disparu pour autant parce que nous croyons qu'elle a disparu ?
Se profile la question d'être créateur et créature.
Peut-on être créateur et créature ?
Peut-on, en tant que créature, créer quoi que ce soit qui serait extérieur à la création ?
Osons... un credo, là.
Pour ma part, je crois que nous, humains, ne pouvons rien créer qui soit extérieur à la création, même si ce que nous créons passe, à nos propres yeux... pour artifice.
Même créateur, l'homme reste, et restera créature.
Donc.. sujet soumis à la nature.
Par contre, ce que nous voyons autour de nous est le résultat de notre... croyance incroyablement puissante que nous POUVONS sortir de la création (et de la nature, par le même occasion). Que les lois du vivant ne s'appliquent pas à nous, des animaux... COMME les autres.
Nous pourrions détruire chaque parcelle visible de la nature sur cette terre sans pour autant échapper à notre condition de sujet de la nature...
En fin de compte, la question reste individuelle, personnelle pour chaque.. sujet ?
Que voyez-vous dans le/du monde ?
Quel monde... voyez-vous ? (Y a t-il jamais existé une telle utopie que.. "un monde autrefois commun à tous" ?)
A quelle communauté appartenez-vous ? Qui... reconnaissez-vous comme semblable(s) ?
(J'oserais même dire que cette question a le malheur de se formuler dans notre langage humain, mais qu'elle est d'actualité pour tout le vivant, y compris le vivant qui ne parle pas... notre langue.
La question du semblable et du différent est vitale pour tout le vivant. Pas seulement... pour nous, humains.)
Enfin... serait-ce la fin du monde de vivre sans espoir ?
Pourrions-nous vivre sans espoir, sans être pour autant désespérés ?
Et si... le "fatum" faisait un comeback ?
Nous sommes si fatigués des utopies et du salut...

....
Julia Kristeva a écrit un livre qui s'appelle "Soleil Noir".
Sur la mélancolie...
 denis duclos
Samedi 17 Novembre 2012

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Oups, je crois avoir collé ma réponse sur la nature dans la discussion précédente sur Onfray (le pauvre a bon dos)... En gros, j'y évite une réponse mélancolique, parce qu'il y a encore un peu de vin dans mon verre.
Mais pas du beaujolpif : ils ont trop forcé sur le goût de fraise cette année ! Et tant que je ne suis pas encore transformé en Soylent vert (Fleischer, 1974). DD

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