Expliquer enfin la haine envers les Juifs / Why such a hatred towards the Jews ?

 lydia therond
Lundi 20 Juillet 2009

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Je vous remercie pour ce point de vue assez percutant. Il est assez rare de présenter l'antisémitisme comme étant "marié" depuis toujours avec le christianisme. Bien sûr, cela ne veut pas dire que la part des chrétiens tombent dans cette attitude haineuse. Mais ils y sont invités, comme vous le dites, par la peur d'être eux-mêmes tenus pour responsables de la mort de Dieu. Je trouve que l'article récent du monde diplomatique (de Pierre Daum, je crois) sur l'Autriche corrobore vraiment ce que vous dites : on se rend compte maintenant que l'Autriche a été le foyer le plus actif de propagation de l'antisémitisme avant la deuxième guerre mondiale et pendant la guerre. Or les Autrichiens sont encore "hyper-catholiques" , peut-être parce qu'ils se sentent héritiers du saint empire romain germanique qui faisait et défaisait les papes avant l'an mille. D'un autre côté les juifs très nombreux à Vienne , dans une tradition de paternalisme des empereurs vis-à-vis d'eux. Peut être que c'est la destruction de l'Autriche-Hongrie après la guerre de 1914 qui a poussé les Autrichiens à laisser tomber ce paternalisme "bon enfant", pour se persuader que c'était les Juifs qui étaient auteurs de cette destruction. On sent bien cette amertume dans "l'Homme sans qualités" de Robert Musil.
 henry-paul
Lundi 20 Juillet 2009

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Bonjour. Je suis assez d'accord avec Lydia. Mais il y a un 'big problem' avec votre analyse : pourquoi les Islamistes semblent-ils encore plus pétris de haine vis à vis des Juifs que les Chrétiens ? Il y a quelque chose qui ne colle pas.
 Lydia
Dimanche 26 Juillet 2009

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Que l'antisémitisme puisse exister comme un terme purement logique dans l'équation chrétienne peut paraître étrange. Mais c'est vérifié par exemple aux Antilles, où il existe un antisémitisme très fort et très répandu (comme en témoigne un certain 'humoriste' acharné), alors que les juifs y sont vraiment peu nombreux. En revanche la foi chrétienne y est encore très enracinée. Il faut à l'évidence un exutoire à la culpabilité que produit cette religion plus que les autres. Cela est assez connu, mais vous démontez bien la source théologique du problème, ce qui est rarement fait.
 henry-paul
Lundi 27 Juillet 2009

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Je ne voudrais pas jouer les trouble-fête mais si c'est vraiment dans le coeur du christianisme que l'on trouve l'antisémitisme le plus poussé, pourquoi n'est-ce le cas ni en Italie (où est installée la papauté) ni en Espagne (où il y eut jadis l'inquisition) ? Pourquoi pas non plus en Grèce orthodoxe ?
 armelle chatelier
Vendredi 4 Septembre 2009

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Je trouve fascinant cette très nouvelle théorie qui éclaire un long pan de l'histoire...
à méditer !

 Antonietta Calvillo
Samedi 4 Juin 2011

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Excellente matinée à tous,

Pour commencer , permettez-moi de vous démontrer mon appréciation pour chacune des très pertinentes infos que j'ai retrouvées sur cet cool forum .

Je ne suis pas certaine d'être au meilleur section mais je n'en ai pas vu de meilleure .

Je réside à Wawa, États-Unis. J'ai 42 ans et j'éduque deux agréables enfants qui sont tous âgés entre 10 et 15 ans (1 est adoptée ). J'aime énormément beaucoup les animaux et je fais de mon mieux de leur présenter les items qui leur rendent la vie plus heureuse .

Merci à l'avance pour toutes les superbes délibérations qui viendront et je vous remercie de votre compassion pour mon français moins qu'idéal : ma langue maternelle est le vietnamien et j'essaie d'apprendre mais c'est très difficile!

Bye

Arthru
 Chloe Disanti
Dimanche 26 Juin 2011

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Bonjour à vous tous ,

Premièrement, donnez-moi l'opportunité de vous démontrer ma gratitude pour chacune des très pertinentes infos que j'ai trouvées sur cet cool site.

Je ne suis pas certaine d'être au meilleur endroit mais je n'en ai pas trouvé de meilleur.

J'habite à Sauble beach, canada . J'ai 29 ans et j'élève 3 très gentils enfants qui sont tous âgés entre six et 13 ans (1 est adopté). J'adore beaucoup les animaux domestiques et je tempte de leur présenter les biens qui leur rendent l'existance plus heureuse .

Merci dès aujourd'hui pour toutes les très 'à propos' discussions dans le futur et je vous remercie de votre compassion pour mon français moins que parfait: ma langue de naissance est l'anglais et je fais de mon mieux d'éviter les erreurs mais c'est très difficile!

A plus tard

Arthru
 Debra
Dimanche 23 Septembre 2012

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Bon, cet article est vraiment très dense, et une lecture critique nécessiterait de l'avoir sous les yeux d'une manière que l'ordinatueur ne permet pas.
Il se trouve que ce sujet m'intéresse beaucoup, et que j'y ai beaucoup pensé.
Vous ne trouvez pas qu'Adolf Hitler était un homme étonnamment.. moderne ?
Moi, si.
Bon nombre des traits de caractère que vous décrivez ci-dessus sont des traits qu'on peut trouver de manière absolument banale chez beaucoup de nos contemporains (y compris chez moi, d'ailleurs). Perso... ça me fait froid dans le dos. C'est même assez terrifiant quand on y pense.

Nous n'avons pas la même approche de la psychanalyse. J'ai été formée par André Bolzinger, un lacanien clinicien très structuraliste qui est d'origine alsacienne, et qui lit Freud dans la langue originale.
Il m'a légué un appareil critique très poussé, je crois, et bien axé sur l'attention au détail des mots.

Il y a quelques années j'ai ouvert "Mein Kampf" par curiosité, et dans la conscience de transgresser.
(Je l'ai sorti de notre bibliothèque de quartier, où le livre était en réserve, et la bibliothécaire a failli avoir des ennuis par la suite...)
Ce qui m'intéressait à l'époque, c'était d'essayer de cerner un moment fécond où Hitler aurait vécu un événement.. psychique annonciateur de la suite.
Je l'ai trouvé vers le début du livre. (Je ne mets pas en doute la sincérité, et le désir de transparence de Hitler dans "Mein Kampf".)
Il s'agit du moment où le jeune Adolf, suivant les traces paternelles (son papa était parti chercher fortune à Vienne à 14 ans, je crois), débarque à Vienne pour lui-même chercher fortune, dans un évident souci de filiation. (Et oui.. une des manières de "follow in the footsteps of" est de littéralement faire le même chemin avec ses pieds. C'est très important, cette dimension de la littéralité.)
Arrivé dans les rues grouillantes de Vienne, où il devait se sentir perdu après sa vie à la campagne, Adolf tombe sur un Juif ashkenaze (vraisemblablement), et éprouve un moment de sidération.
Il dit "cet homme là, est-il un Juif ET un Allemand ?"
On peut imaginer que dans son bled du côté de la frontière autrichienne, il n'avait pas encore vu de Juif hassidim, avec les téfila et compagnie. On peut imaginer que les Juifs de son bled étaient bien en voie d'assimilation.
Sa sidération porte sur la possibilité d'une identité... plurielle ? polysémique ?
Ce qui fait problème pour lui, c'est la nature polysémique du signifiant "Juif", ainsi que le lien entre ce signifiant et la personne en chair et en os qu'il voit devant lui. (Se souvenir que dans la linguistique saussurienne, le signifiant est nécessairement et structurellement polysémique, sinon il n'est pas signifiant, mais choit au statut de signe, si mes souvenirs sont corrects.)
Voilà pourquoi dans un autre commentaire je vous parlais du problème de l'intrication, et du lien.

Regardez bien le texte de Freud dans "Moïse" que vous citez plus haut.
Freud lui-même parle du Dieu chrétien où le Fils est "à côté du" Père, pour rectifier, et ensuite mettre "à la place de".
"Et" n'est pas... "ou".
Cela m'embête qu'on se réfère au Christianisme comme à une religion où le Fils prend la place du Père.
Non, car le Fils est un MEDIAteur. Il est ENTRE le fidèle et le Père. Jésus se donne ce statut dans l'Evangile, c'est assez clair, d'ailleurs. Le Père, ainsi, ne disparaît pas. Vous reconnaîtrez l'énorme problème du statut de la trinité chrétienne. Je ne suis pas en mesure d'en parler plus, mais je sais que l'Eglise Catholique a élaboré une position complexe sur la trinité avec le temps.

Vous avez sans doute remarqué que la place.. "media" est très difficile à soutenir pour l'humain.
Pour moi, les différents moments révolutionnaires dans l'Occident (et la Réforme en fait partie) sont caractérisés par une poussée collective importante pour éliminer le média, l'intermédiaire, dans le désir de vivre une expérience DIRECTE, sans médiation. Evacuer la nécessité subjective d'interpréter, là où l'interprétation est ENTRE soi et le mystérieux monde. On pourrait dire.. une expérience de peau CONTRE peau ? (Mais je n'aime pas trop qu'on évoque le maternel pour en parler. Evoquer le maternel dans ce cas a eu la fâcheuse conséquence de culpabiliser les femmes, et rendre même la maternité un lieu impossible source de culpabilité pour les femmes, à mon avis. Je ne suis pas reconnaissante envers les nombreux spychanalystes théoriciens qui contribuent à la fragilisation de la place du maternel INCARNE dans un corps de femme dans notre civilisation en ce moment.)
Ici, je vais me permettre une digression qui va s'éclaircir par la suite.
Depuis trois ans, je fais des truffes maison.
Pendant un certain temps, je me suis contentée de faire des fournées toutes de la même taille.
Des truffes.... TOUTES uniformes, pourrait-on dire.
(Je dirais... des truffes pour démocratiques égalitaires...)
Et un jour, une lumière s'est allumée dans mon petit esprit, et je me suis dit "mais POURQUOI est-ce que je suis en train de faire ça ?? N'est-ce pas pensable.... que quelqu'un pourrait avoir envie d'une petite truffe, par exemple ? Ou même, oh sacrilège.. une grosse ??"
Et, du coup, je me suis mise à faire des truffes qui n'étaient plus TOUTES uniformes...
Bon, c'est relativement facile de faire des grosses et des petites.
Mais... si on veut faire une truffe de taille moyenne... ça suppose d'allumer plus de neurones.
D'abord, il faut bien regarder ET les grosses, ET les petites, et puis se mettre à fabriquer une truffe.. INTERMEDIAIRE.
Moins facile.

Freud a fait disparaître... le troisième terme dans sa fichue histoire de "Totem et Tabou" (que j'ai toujours considéré comme une fiction freudienne pas du tout vivifiante, et pas comme une "réalité" objective donnée une fois pour toutes, encore moins comme une vérité. On bricole les théories qu'on peut, en fonction des circonstances. Même Michel Onfray..)
"On" tue le père dans une société où, par exemple, le fils, même à 50 ans plus, n'a pas voix au chapitre SI.. papa est toujours là en chair et en os...(voyez où je regarde) Toutes les sociétés qui ont contribué au passé si riche et métissé de l'Occident n'avaient pas des positions aussi difficiles, je crois.
Il n'y a pas de résolution d'ambivalence SI.. on liquide le père, et si on fait disparaître le troisième terme.
(Mais je ne crois pas qu'il y AIT une résolution d'ambivalence, de toute façon, ou encore moins qu'il DEVRAIT y avoir une résolution d'ambivalence.)
"Et" n'est pas "ou".
Il y a longtemps je m'extasiais sur une citation de Freud qui sonnait rudement bien : "ce que tu as reçu de tes pères, reçois-le pour pouvoir le posséder". Mais, un lacanien bien intentionné m'a informé que c'était une citation de Deuteronome.
Un jour, j'ai dit à une analysante : "ce que tu refuses de penser, ce à quoi tu refuses de donner un LIEU PSYCHIQUE, un accueil en toi, et bien... ça te pensera". (Les mots mènent la danse.)
C'est vrai pour Freud qui a malheureusement perdu de la crédibilité aux yeux de personnes comme Michel Onfray en conséquence.
Mais... nous avons tous nos points aveugles, n'est-ce pas ? Il vaut mieux pourvoir reconnaître qu'on en a nécessairement, c'est même salvateur...J'ai lu dernièrement une petite citation de Marx où il apparaît assez évident que l'idéal de la lucidité a partie liée avec la lente montée de la bourgeoisie. Logique. La lucidité, ça correspond bien à la troisième personne omnisciente dans le récit, et nous devrions bien pouvoir reconnaître A QUI revient cette place là (de droit)... pour pouvoir éviter les conséquences ravageuses d'une usurpation si funeste...

Je vous recommande la lecture de Jacques Barzun, "From Dawn to Decadence, 1500 to the Present, 500 Years of Western Culturel Life".
Jacques Barzun a fait le chemin.. inverse de moi. Il est allé coloniser l'Amérique, et il écrit un anglais qui POURRAIT me rendre jalouse...
Jacques Barzun est un historien français généraliste de la vieille Europe, le Vieux Monde qui n'en finit pas de sombrer.
Mais, à ma connaissance, il n'est pas traduit en français, et pas grand monde ne le connaît ici...
Dommage.
Dernier mot : je tiens pour très important "Le Marchand de Venise" dans l'exploration de l'antisémitisme occidentale.
L'oeuvre est ambiguë à souhait, pour ne pas dire ambivalent.
Il y aurait encore des tonnes à dire, mais il faut bien s'arrêter à un moment ou un autre, n'est-ce pas ?
 denis duclos
Dimanche 23 Septembre 2012

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Debra, l’histoire des truffes (on en mangerait) sert plutôt mon argument : s’il est assez difficile de décider arbitrairement de ce qui est grand, un peu moins de ce qui est petit (par rapport au grand), il est plus aisé de mesurer le moyen –ou le médian- en faisant appel au calcul des différences entre grand et petit. Que vous mettiez Jésus en moyen terme ou le St Esprit (ce que faisaient les Anciens, pour qui l’Esprit était un peu le sperme de Dieu inséminant Marie… le quatrième terme, d’ailleurs), vous êtes dans la problématique occidentale et chrétienne de la mesure.
Je suis bien votre argument sur Hitler sidéré par la double appartenance (bien que je ne croie pas du tout à la naïveté du petit Autrichien en la matière), et je crois que cela est loin d’être contradictoire avec ce que j’avance à propos de Freud. Je ne parle du meurtre de Dieu que comme symbolique, et j’insiste sur l’égalité Père-Fils : dans cette égalité (cette mesure), Dieu ne disparaît pas, il est seulement « arasé » dans sa transcendance absolue par le seul fait qu’il condescend à s’incarner. Je ne substitue donc absolument pas du tout le « ou » au « et », mais je ramène ce « et » à un « égale » tout à fait conforme à la doctrine catholique, dans laquelle, à l’instar de Lacan, j’ai été élevé avant d’en sortir pour respirer un coup.
Vous avez évidemment le droit de choisir votre christianisme personnel, mais si vous tentez une approche anthropologique de la religion –et donc nécessairement un peu distanciée-, vous verrez qu’une fois décantées les divergences primitives et avant les grands schismes, les trois instances de la trinité sont égales, participent de la même divinité et de la même substance. C’est plutôt l’Esprit qui joue le rôle d’intercesseur entre les deux autres personnages. Nous sommes alors en pleine révision philosophique de la religion juive de l’époque. A propos, l’unique raison pour laquelle un Jésus inhabituellement sévère menace de damnation quiconque critiquera l’Esprit saint, vous la devinez, non ? C’est un peu la faille du christianisme, un homologue des versets sataniques : c’est parce que si vous doutez de la capacité de l’esprit saint d’inséminer Marie, vous traitez implicitement celle-ci de femme de mauvaise vie. Et là Homo orientalis se réveille : si tu traites ma mère de…. Gare à toi ! Il n’y a aucune autre explication plausible du fait que le blasphème soit réservé au dénigrement de l’esprit, et soit pardonné pour toute insulte au père et au fils !
Même si l’on considère, avec la gnose hellénique que le st Esprit, c’est directement la mère, en tant que Sophia, notons que c’est encore l’insulte à la maman qui est considérée inadmissible.
Quoi qu’il en soit, pour que mon raisonnement tienne à propos de l’inconscient antisémite récurrent et automatique du Chrétien (et par extension, de l’Occidental) quel que soit par ailleurs l’historique précis de l’antijudaisme dès les origines (dès que les juifs chrétiens furent interdits de synagogue, en fait), il suffit que nous prononcions le mot de mesure, et donc d’égalité (même si c’est l’Esprit saint qui se charge du contrôle de sa mathématisation, et qui représente le signifiant « = »). Protestez autant que vous le souhaitez ! Et je dirais même : si vous protestez suffisamment, il se peut que vous rejoigniez les Protestants calvinistes (si ce n’est déjà fait) qui ont éliminé largement le problème en évitant l’eucharistie, à savoir l’obligation de partager physiquement –même symboliquement- l’égalité divine entre tous les hommes. Ils ont probablement des rêves moins coupables que les Catholiques, les Lutheriens et les Anglicans. Cela dit, je suis d’accord sur la tentative moderne d’exclure la médiation, ou, justement de la formaliser, la réduire, l’épurer, pour qu’elle devienne un simple instrument de saisie directe du réel. Mais là, il faut se souvenir que c’est un très vieux rêve. Et se rappeler que si la médiation a de l’épaisseur, ce n’est certainement pas parce qu’elle est omniscience, mais au contraire parce qu’elle nous perd dans son réseau arborescent de significations arbitraires, et nous laisse comme seule possibilité de retrouver notre chemin dans les holzwege de nous ouvrir à la poésie et aussi à renoncer, parfois à instrumentaliser la nature (ce n’est pas le « peau à peau » qui est dangereux, mais bien plutôt la signification venant tatouer, torturer, graver la peau au fer rouge de ses interprétations).
Votre conseil à une analysante réfractaire à l’accueil me rappelle une petite histoire racontée par un merveilleux rescapé d’Auschwitz (dont je vais retrouver le nom) : Dieu enlève la divinité aux hommes qui n’ont fait que des bêtises, et réunit son état-major d’anges pour savoir où la cacher. Un ange propose de l’expédier au fond de l’univers et Dieu secoue la barbe : non, ils la retrouveront. Un autre conseille de plonger la divinité au fond des mers. Non, dit Dieu, ils la retrouveront et feront plein de bêtises. Bon, on donne notre langue au diable, disent les anges, que proposez-vous,Papounet ? Eh bien voila, on va cacher la divinité au fond des hommes, et là, jamais ils ne la retrouveront. Et là j’ajouterai : surtout pas par le moyen des religions !!!
Je vous laisse, mais ce n’est que partie remise !
PS :je suis un peu vexé par l’argument talmudiste « vous n’avez pas assez lu , et pas d’assez près », mais je m’en remettrai, notamment à l’aéroport de Genève où ils vendent des truffes à se damner … En revanche, merci pour le devoir de vacances : bien que je me méfie du mot « decadence », je lirai assidument Jacques Barzun, que je ne connais pas du tout, et vous rendrai compte de ma lecture.
 Julie
Mercredi 4 Juin 2014

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Bonjour à tous,

J'ai besoin d'aide pour quelques questions. J'ai 18 ans et pas vraiment experte en la matière, mais pour mon examen de fin d'année notre professeur de français nous a donné les types de questions au quelles je peux m'attendre:

1) Expliquer la thèse de la haine dans la destruction des Juifs d’Occident.
2) Développer la question de la haine radicale de façon historique.
3) Expliquez la question de la culpabilité.
4) Expliquez la question de la responsabilité collective et individuelle.
5) Expliquez la question posée par le témoignage chez Primo Levi.
6) Expliquez le principe de "violence inutile" chez Primo Levi.
7) Pouvoir expliquer la question du darwinisme social.
8) Parlez de Breendonk et de la question du révisionnisme.
9) Parlez de la question de responsabilité à partir du procès d'Eichmann.
10) Parlez de l'eugénisme issu d'une convergence d'un usage de la science (quelle science) et de l'histoire (quelle histoire).
11) Comprendre les bases de la théorie raciale.
12) Comprendre la questions du "sol", du sang, de la langue dans le nazisme et faire des liens.
13) Comprendre la question des masses posées par le 20 ième siècle et les "réponses" politiques que le nazisme y apporte.
14) Comprendre le terme Shoah versus Holocauste.
15) Expliquez la question de la destruction "industrielle".
16) Parler de Simon Wiesenthal.
17) Expliquer la notion d' "esthétisation de la politique".
18) Expliquer le terme "musulman".
19) Expliquer le principe du Führerswille et de la volonté.
20) Expliquer la question du "décisionnisme" de Carl Schmitt.
21) Expliquer la thèse de de l'interprétation juridique du nazisme et actualiser la question.
22) Expliquer le terme du "pogrom".
23) Expliquer comment l'idéologie nazie imagine régler la question des inégalités sociales.

Voilà, si quelqu'un pourrais m'aider j'apprécierais beaucoup.

Je vous remercie d’avance,
Julie P.

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