Dépression pathologique ou lassitude politique ?

 denis duclos
Jeudi 6 Mai 2010

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Ben au moins, vous réagissez, ce qui prouve que la dépression séculaire ne vous a pas encore rattrapée, ce qui est méritoire en ces temps de marées et de semaines boursières noires !
Il s'agit d'un assez vieux texte (datant de plusieurs années -exactement de 9 ans, puisqu'il fut publié comme éditorial de la revue Synapse, n° 177, en Juin 2001) mais que nous avons fini par mettre en ligne cette année), mais nous n'en renions pas une ligne, quant au fond.
Pour la forme, nous retournerons sagement à l'école (surtout buissonnière, l'autre manquant singulièrement d'intérêt, sans avoir pu néanmoins nous plonger précocement dans la déprime obligatoire, laïque et gratuite). Que vous soyez touché par l'argument au point de vous en irriter est plutôt un hommage de la vertu au vice. Notez que le fait que vous ne citiez pas Durkheim référait à un ancien article de Libé, prétexte à notre intervention dans cette période, (admettons que notre rédaction ait été sur ce point maladroite), et éventuellement à votre livre de 1998 sur la Fatigue d'être soi, dont je ne me souviens plus, je l'avoue, si vous citiez alors lepapy de la sociologie.... et évidemment pas à votre Société du Malaise, ouvrage de 2010, que nous ne pouvions pas avoir lu puisque vous ne l'aviez pas encore écrit !!! .
Notre maladresse par anticipation ne nous semble pas une raison suffisante pour vous focaliser sur un détail somme toute assez ridicule (et qui ne vous place pas non plus en position très sérieuse, puisqu'à l'évidence, vous n'avez pas lu attentivement le billet, ni repéré son incongruité temporelle), sans répondre sur le fond, puisque vous vous en donniez l'occasion et la peine, très cher collègue.
La question n'est pas en effet de savoir si en 2001 vous citiez ou non Durkheim dans un interview accordé à Libé, à propos d'un ouvrage de 1998, mais si, éventuellement en 2010, vous pensez toujours qu'il existe une pathologie d'époque nommée dépression, attribuable à l'esprit de performance personnelle. Si oui, permettez nous de manifester toujours notre désaccord. Nous pourrions d'ailleurs en discuter sérieusement s'il vous agrée, quitte à nous lire plus lentement, et même si vous considérez que nous sommes analphabètes. Ce serait plus intéressant que de continuer à s'incendier entre collègues, dans la bonne tradition de la violence guerrière propre au monde universitaire. Denis Duclos, Roger Ferreri.
DD
 Denis Duclos
Jeudi 6 Mai 2010

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test
 denis duclos
Jeudi 6 Mai 2010

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Ben au moins, vous réagissez, ce qui prouve que la dépression séculaire ne vous a pas encore rattrapée, ce qui est méritoire en ces temps de marées et de semaines boursières noires !
Il s'agit d'un assez vieux texte (datant de plusieurs années -exactement de 9 ans, puisqu'il fut publié comme éditorial de la revue Synapse, n° 177, en Juin 2001) mais que nous avons fini par mettre en ligne cette année), mais nous n'en renions pas une ligne, quant au fond.
Pour la forme, nous retournerons sagement à l'école (surtout buissonnière, l'autre manquant singulièrement d'intérêt, sans avoir pu néanmoins nous plonger précocement dans la déprime obligatoire, laïque et gratuite). Que vous soyez touché par l'argument au point de vous en irriter est plutôt un hommage de la vertu au vice. Notez que le fait que vous ne citiez pas Durkheim référait à un ancien article de Libé, prétexte à notre intervention dans cette période, (admettons que notre rédaction ait été sur ce point maladroite), et éventuellement à votre livre de 1998 sur la Fatigue d'être soi, dont je ne me souviens plus, je l'avoue, si vous citiez alors lepapy de la sociologie.... et évidemment pas à votre Société du Malaise, ouvrage de 2010, que nous ne pouvions pas avoir lu puisque vous ne l'aviez pas encore écrit !!! .
Notre maladresse par anticipation ne nous semble pas une raison suffisante pour vous focaliser sur un détail somme toute assez ridicule (et qui ne vous place pas non plus en position très sérieuse, puisqu'à l'évidence, vous n'avez pas lu attentivement le billet, ni repéré son incongruité temporelle), sans répondre sur le fond, puisque vous vous en donniez l'occasion et la peine, très cher collègue.
La question n'est pas en effet de savoir si en 2001 vous citiez ou non Durkheim dans un interview accordé à Libé, à propos d'un ouvrage de 1998, mais si, éventuellement en 2010, vous pensez toujours qu'il existe une pathologie d'époque nommée dépression, attribuable à l'esprit de performance personnelle. Si oui, permettez nous de manifester toujours notre désaccord. Nous pourrions d'ailleurs en discuter sérieusement s'il vous agrée, quitte à nous lire plus lentement, et même si vous considérez que nous sommes analphabètes. Ce serait plus intéressant que de continuer à s'incendier entre collègues, dans la bonne tradition de la violence guerrière propre au monde universitaire. Denis Duclos, Roger Ferreri.
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