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Relecture du "mal français" 22 ans après : la haine au pouvoir en France ?

La "positionalité" française en Europe occidentale résulte certes de l'histoire empirique -situation continentale intermédiaire aux frontières difficilement protégeables sans pouvoir central, etc.- mais elle relève aussi d'une logique culturelle dans laquelle l'individualisme et la méfiance du pouvoir se retournent constamment en pouvoir des uns contre les autres.



la haine de soi comme position culturelle

La haine est-elle au pouvoir en France ?

On ne peut pas évacuer la question de la haine dans les relations sociales. Toute la difficulté pour les membres d'une même société -- et leur talent peut-être le plus important -- réside dans la façon de faire circuler la haine, de la gérer, de la diluer, de la différer. Parce que la supprimer est impossible : il existe toujours des différences, des inégalités, des oppositions d'intérêt, des passions contradictoires, des combats inexorables. Mais il est possible de réaliser une entente minimale qui peut être par exemple le choix d’un bouc émissaire plus ou moins symbolique (comme le rappelait René Girard). Ce peut être aussi un mouvement sans fin d'évacuation, de report des actes haineux, ou de leur transformation en humour, voire en amour.

Il semble qu'au fil du temps les Français soient devenus de moins en moins doués pour cet exercice essentiel. La haine réciproque est en train visiblement d’envahir tout leur tissu social. La grande crise de 2008 n'en est qu'une étape, un passage révélateur. Alors que dans d'autres pays, comme l'Allemagne, on se serre plutôt les coudes, la France est un pays où l'on se prépare à s'entre-déchirer.

Le constat du « Mal Français » est un grand classique. Mais 22 ans après la parution de l’ouvrage d’Alain Peyrefitte sur ce grave sujet, il ne semble pas exister de progrès dans le diagnostic. Rappelons que pour ce baron du régime gaulliste qui se piquait d'anthropologie, ce fameux « mal » relevait surtout de la tendance « latine » à préférer les solutions bureaucratiques et hiérarchiques à la décentralisation, voire à l'autonomie des citoyens dans un régime libéral, dont il associait le succès aux pays nordiques et anglo-saxons.
Nous savons aujourd'hui que les aventures plus ou moins catastrophiques auxquelles nous entraînent ces dernières cultures ne démontrent plus leur supériorité absolue sur le reste du monde. Mais la spécificité du mal français demeure. Encore faut-il l'analyser de façon correcte, ce qui n'était pas le cas de Peyrefitte : comme le démontre son travail de « ministre des réformes » à l'époque, il cherchait surtout à guérir le mal par le mal. C'est en effet par l'action gouvernementale, d'en haut, qu’il pensait pouvoir aboutir à un changement radical de la société française, pourtant précisément marquée par la lourde domination du phénomène étatique sur tout le reste. On ne pouvait pas être plus paradoxal : rêver devenir une société libérale de type américain en employant une contrainte et la violence étatique ressemblant davantage aux méthodes de modernisation du tsar Pierre le Grand, c'est évidemment courir à l'échec. Or cette histoire se répète avec le pouvoir sarkosyste qui veut aussi nous rendre américains (au moment même où ceux-ci ne peuvent plus assumer l'hégémonie mondiale à partir de leur modèle ultralibéral), mais par le moyen des pires méthodes « françaises ».
Il est donc peut-être temps de commencer à poser un diagnostic soigneux et précis, qui ne soit pas juste la traduction des intérêts spécifiques d'une élite complètement engagée dans la reproduction de la maladie elle-même.

Certains socio-économistes ont, quant à eux désigné leur propre bouc émissaire, le pelé, le galeux, qui serait responsable du cancer français : ce seraient les corporatismes qui bloquent tout changement en leur défaveur. Cette désignation n'est pas fausse, mais elle me semble relever d'une logique circulaire : en effet, si tout changement se trouve bloqué par les corps, n'est-ce pas précisément à cause d'une défiance devenue chronique entre eux ? La défiance est-elle produite par le blocage, où le blocage est-il produit par la défiance ? Nous voyons bien qu'il faut sortir de ce type d'explication qui n’explique rien.

Nous sommes contraints d'approfondir la réflexion : ce dont il s'agit, c'est en réalité des termes du contrat social fondamental qui nous unit en tant que Français. Il faut convenir que les termes réellement efficaces ne sont pas conformes à ceux de notre devise nationale. Nous ne sommes en effet ni libres, ni égaux, ni surtout fraternels. Nous serions plutôt jaloux, hiérarchiques, et adeptes de la servilité volontaire, chacune de ces caractéristiques se renforçant de l'autre, pour notre détriment collectif et individuel.
Mais le filtre mental épais que nous opposons, tous autant que nous sommes, à la simple intelligence des principes gravés sur nos frontons, nous rend également aveugles à la cause commune des pathologies spécifiquement françaises : suicides professionnels en grand nombre et en hausse, suicides des jeunes, malaises et crises nerveuses impliquant le plus haut taux de consommation de sédatifs dans le monde, sentiment général d'angoisse et de malheur caractérisant les Français dans les sondages européens, là où partout ailleurs (même lorsque l'économie n'est pas au rendez-vous) on note néanmoins une certaine aptitude au bonheur.
Beaucoup d'éléments de la politique Sarkozyste témoignent à l'envi du fait que la haine qui résume cet amalgame de jalousie, de volonté dominatrice, et de servilité est bien le phénomène central de la pathologie française, en dépit du vernis de démagogie où ce pouvoir excelle.
Une grande part de l'énergie gouvernementale se dilapide en manoeuvres attisant la défiance réciproque : contre les jeunes (qui préfèreraient boire plutôt que travailler) , contre les fonctionnaires que l'on veut diviser en vantant ceux qui acceptent de détruire leur vie de famille par les heures supplémentaires ; contre les chercheurs que l'on traite de plus en plus ouvertement d’inutiles, contre les parents que l'on voudrait relais de la police ; contre les expatriés dont on organise la délation sur les revenus « exorbitants », tout en déstabilisant le système d'enseignement français à l'étranger ; contre les petits épargnants auxquels on impute maintenant tous les maux issus de la grande spéculation ; contre les malades mentaux que l'on voudrait par avance criminels à vie ; contre les sans-abri dont on voudrait médicaliser la solitude. Etc. la liste est longue et s'allonge tous les jours.

Mais ne croyons pas que ces traits d'une politique trop aisément qualifiée d'autoritaire, puisse être isolés de potentialités qui sont, hélas, répandues dans toutes les classes de notre société : au contraire, on s'appuie là, avec une science consommée, sur la réalité de notre culture, qui tend à retourner d'époque en époque au mépris de soi et des autres, à la colère contre le groupe voisin. Les hasards de l’histoire ont peut-être trop associé les antagonismes intérieurs aux conflits extérieurs, cachant de ce fait le caractère de « guerre civile » rampante et chronique qui est au coeur de la vie politique de ce pays depuis plusieurs siècles. Certes quelque chose de cela était noté par Alain Peyrefitte lorsqu'il écrivait : « provoquer une secousse, c’est forcer l’attention des pouvoirs publics –trop lointains, trop sourds- Comme c’est une façon –presque la seule- de communiquer- chaque Français est un émeutier en puissance ». Mais ce qu'il n'osait pas écrire ni peut-être penser, c'est que chaque Français est aussi en même temps, dès qu'il a tant soit peu prise sur autrui, un petit chef pétri de méchanceté, un hiérarque vérifiant sa supériorité dans les moindres détails, toujours à la limite du harcèlement, un « professionnel » qui dénigre avec une grande facilité le collègue pour peu que celui-ci ait un maigre avantage statutaire ou financier sur lui-même, le membre d'un groupement étroit -- service, étage, brigade, corps -- qui met un point d'honneur à honnir le groupement d'en face.

On approche d'une meilleure interprétation, avec la recherche de Christophe Dejours sur la souffrance en France. Mais peut-être l'orientation de ce chercheur en médecine et en psychopathologie du travail est-elle encore trop timide face à une question directement et douloureusement politique : celle qui concerne notre comportement personnel, que nous soyons dirigeants ou dirigés, ou simplement égaux en droits et devoirs, en tant que membres d'une même société.
C'est effectivement dans les détails que le diable se cache, surtout celui de notre passion jalouse, jusqu'à l'imbécillité. Là, ce chefaillon interdit à ses salariés de sortir pour manger ; ici, cet administrateur honnête raye une ligne de dépenses qui permettaient de personnaliser les repas d'enfants en difficulté ; ici encore, on n'accueille pas les Jeunes en stage tout en laissant partir les plus vieux sans fête ni remerciements. Là, non seulement on ne lit jamais les articles ou les livres des collègues, mais la moindre parution déclenche un flot de dénigrements, et quand l'auteur découragé entre en dépression, on lui reproche de partir trop souvent en vacances.
Le coeur du mal français – à l’image du monde soviétique finissant dans la guerre de tous contre tous- plus encore que celui d'autres sociétés technobureaucratisées --, c’est la non-reconnaissance, la négation de tout épanouissement de l’alter ego dans le travail comme dans la vie privée, poussées au rang de devoir civique. C'est la récusation rageuse de toute manifestation de liberté chez autrui. Et c'est bien cette tendance à se satisfaire dans l'irritation contre le proche et le plus faible qui doit enfin être abordé de face, si nous voulons être à la hauteur des enjeux collectifs de demain, pour lesquels ces réflexes infantiles ne conduisent à rien d’autre qu’une implosion de notre pacte implicite de société.

Trêve de faux-fuyants : le Sarkozysme (électoral et brièvement post-électoral, avant la "grande crise") n'a fait qu'exploiter à bon compte une tendance inscrite dans notre culture commune et qu'il s'agit de comprendre pour la modifier, ensemble et chacun pour son compte. Il faut nous avouer à nous-mêmes que nous sommes portés à chercher la solution de nos déceptions, de nos échecs, de nos angoisses face à « un monde incertain » comme disent les militaires, dans le ressentiment et non dans le sursaut des solidarités, comme ce serait le cas dans beaucoup de pays voisins.

Il est vrai que l'État français s'est fait une vocation de contrôler, de diviser, de freiner, de compliquer toute forme de solidarité qui ne relèverait pas de son autorité souveraine. Mais c'est là une conception faussée de la souveraineté, découlant d'une profonde incompréhension des philosophies des lumières, qui fondent pourtant nos institutions. C'est l'occasion de contredire Victor Hugo et Gavroche imputant la faute à Rousseau : c'est bien plutôt l'interprétation par chaque Français de la portée de la règle pour tous, qui la transforme en un outil de contrainte essentiellement dirigée contre ses propres citoyens. Très peu de Français comprennent que la loi n’a absolument pas ce sens dans la tradition anglo-saxonne qui pourtant les fascine : La « rule of law », c'est seulement que le droit prévaut ; le droit, c'est-à-dire essentiellement le système des conventions pratiques permettant la liberté des personnes face à la tentation permanente de l'arbitraire de la puissance. Ces universels « human rights », dont nous prétendons être quasiment les auteurs uniques bien qu’à l'évidence nous ayons tenté de les subordonner aux devoirs vis-à-vis de l'État (comme le prouve l'étude des documents préparatoires à la déclaration de 1948) ont été certainement mieux compris par d'autres cultures que par la nôtre.

Je crois parfaitement irresponsable de la part de n'importe quel gouvernement, de droite ou de gauche de continuer à jouer sur cette pente facile du peuple français à se haïr soi-même et à haïr ses différentes composantes. Et pour arrêter ce jeu morbide, il faut commencer par admettre que le succès de l'autre, sa liberté, sa capacité à ne pas se soumettre, son épanouissement, l’aventure de sa quête personnelle, sont aussi les nôtres, et que nous avons tout intérêt à soutenir la réussite humaine de chacun sans exiger de contrepartie mesquine, si nous souhaitons qu’on nous laisse aussi la moindre chance d’exister.

Denis Duclos, Décembre 2008


la sublimation de la position française

Toutefois récuser comme citoyen l'usage populiste de la haine ne saurait nous dispenser de considérer le côté absolument "solide" de la positionalité culturelle inscrite dans la situation nationale.
C'est sans doute ce que Peyrefitte ne parvient pas à accepter; et que Pompidou lui fait comprendre, à partir d'un simple constat empirique : on ne fera pas des Français des Anglo-Saxons, parce que c'est...impossible. Et si c'est impossible, c'est parce que l'Europe est une conversation et que chaque Etat n'est qu'une forme incarnant une position dans cette conversation. Pourquoi la Grande Bretagne a saisi la position du pur état de droit est évidemment une question qui mérite une part de réponse empirique (parce que c'est une grande île et que la société qui s'y développe a moins besoin d'opposer de l'énergie aux forces centrifuges). Mais une fois que cette positionalité est saisie, elle n'est plus disponible pour les autres : la division empirique du travail politique est relayée par la division logique chère à Lévi-Strauss. Bien sûr, cela ne suffit pas pour expliquer le choix français (surtout en en faisant une sous catégorie du choix "romain", comme le fait Peyrefitte). Mais cela amorce un début de conversation en ce que le "continent" ne peut qu'objecter au modèle qui s'affirme à partir de l'insularité britannique (et bientôt son impérialité maritime). C'est à l'intérieur du régime d'objection que la France se singularise, parce qu'elle ne peut être convaincue par la simple réponse communautariste locale (plutôt italienne), ou par la réponse de type allemand (le gemeinz culturel national). Là encore l'écologie empirique est au rendez-vous et il est normal que le seul "topos" où la question du pouvoir central se soit à ce point concentrée soit précisément au centre du dispositif défensif, à savoir, ni sur la marche orientale (où il fallait une réponse à la fois frontale et globale) ni dans les péninsules tentées par les replis locaux. Ce n'est donc pas la France qui choisit sa position, mais la positionalité émergeant du dialogue politico-militaire entre les différents "membres" du continent occidental qui produit la position française : non nécessaire à l'avance, elle s'impose comme débouché logique inévitable à cette place là.
Envisagée dans ce renversement réaliste qui montre d'où les traits identitaires tiennent leur caractère inévitable, le "mal français" change alors complètement de sens. D'une part il s'éclaire, et d'autre part le diagnostic permet d'envisager un traitement sérieux.
Pour ce qui est du diagnostic, il faut assumer que l'unité nationale (contrairement à toutes les apparences) est bien moins assurée en France qu'ailleurs et ne peut qu'être constamment réassurée. Le caractère essentiellement "inquiet" de la francitude (observable à la seule consommation de psychotropes et de somnifères par nos concitoyens) est devenu acquis, même dans une Europe stabilisée dans ses frontières. Nous tournons dans un "logiciel" culturel qui reprend toute l'histoire des menaces sur Paris et son "Roi". Seul ce "logiciel" peut rendre compte du fait que l'autre, même proche, est une sorte de traître en puissance : le patron qu'on séquestre parce que c'est un salaud qui délocalise et se paie un parachute doré, l'employé parce qu'il refuse de comprendre dans quel monde économique nous vivons, etc. Notons que dans aucun autre pays d'Europe le malaise "social" est aussi fort, même en cas de crise. Il existe ailleurs une sorte d'évidence de la participation de chacun à la solidarité du groupe, ne serait-ce qu'au travers du respect de la loi.
Cette évidence n'appartient pas à "l'épistémé" française et ne lui appartiendra jamais. Nous sommes "à jamais" (tant que la fiction "France" existera réellement) pris dans les termes d"un discours de mise en cause critique de toute "trahison" potentielle. D'où le caractère si facilement policier des régimes français. Mais aussi, d'où cette sorte d'anarchisme frondeur qui ne peut vivre la liberté que comme opposition non seulement aux bureaucrates, mais aussi aux autres Français vécus cette fois comme accusateurs publics, prêts à dénoncer toute tentative d'autonomisation de la personne.
Sans s'attarder plus longtemps : que faire de cette positionalité assez souffrante ?
Je ne crois pas qu'il faille tenter de nous en débarrasser (la seule solution dans ce registre consistant à changer effectivement de nationalité et de culture, les "libéraux" devenant anglais, les "solidaires" devenant allemands, ou les "communautaires" italiens). Je crois en revanche qu'il faut que nous la sublimions. Qu'est-ce à dire ? Eh bien, par une sorte d'intuition assez géniale, nous avons collectivement compris que nous pouvions reporter au niveau européen la question du "travail de solidarité". Ce qui nous a conduit à travailler effectivement comme des forcenés pour parvenir à organiser une réalité européenne, notamment au plan juridique. Nous avons donc appris qu'une entité, constamment menacée (ce qui est le cas de l'Europe, et notamment de l'Euro) peut survivre tout en évitant la concentration des pouvoirs, ou au moins en faisant circuler le plus possible tout ce qui doit aboutir à de la règle administrative.
Cette sublimation (qui peut atteindre concrètement des catégories sociales jusque là rétives -paysans ou pêcheurs- etc) n'entame pas encore en profondeur le "peuple", mais elle est en marche.
Il n'y a pas que la construction européenne pour guérir le mal Français : on peut penser à toutes les
situations dans le monde où des consolidations pacifiques résultent de dispositifs entrelaçant les
solidarités et les intérêts. L'inquiétude propre au pays peut alors trouver un exutoire et se révéler utile à des collectifs plus vastes. Il faudrait sans doute alors que cette inquiétude soit reconnue comme telle, d'abord par nous, et ensuite par les autres, dans sa positivité. Elle le mérite en effet, car elle n'a plus grand chose à voir avec le jeu un peu absurde d'une petite puissance qui voudrait toujours être grande, mais avec une véritable énergie "morale", d'autant plus authentique qu'elle est une sorte de symptôme incoercible. Ce qui ne veut pas dire que cette inquiétude éthique est le monopole des Français. On peut seulement affirmer qu'issue d'un legs de l'histoire et de la géographie (comme la démocratie issue de l'hellénisme), elle transporte néanmoins une position inhérente de la conversation humaine en général : elle métaphorise et soutient l'idée qu'il faut trouver ensemble un dispositif qui nous mette à l'abri des trop grandes violences.
Personnellement, je pense que l'une des menaces principales pour l'humanité contemporaine estle retournement possible des puissances d'unification mondiale contre les êtres humains : l'inquiétude française doit donc aller -et assez vite- jusqu'au point où elle pourrait se concentrer sur la défense de la liberté et de la pluralité. C'est une inversion du problème classique (le danger vient des frontières et des barons sur les frontières), mais l'inversion n'est pas un obstacle logique ou affectif important :
le récit traditionnel du retournement de st Paul sur la route de Damas peut être exploité au niveau des grandes positions de la métaphore "libertaire" occidentale. On peut assez facilement passer d'un discours de pouvoir protecteur à un discours de limitation protectrice vis à vis du pouvoir (..et de ses discours). Ce changement fut amorcé par Michel Foucault,ou par Jacques Derrida qui furent à la fois les plus français des grands penseurs récents et les plus fascinants pour les étrangers, peut-être précisément parce qu'ils étaient des exemples vivants de la sublimation possible de la positionalité française.

Dimanche 12 Avril 2009 - 15:23
Vendredi 17 Avril 2009 - 05:05
Denis Duclos
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