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Eloge de la médiocrité (la continuation de la vie quotidienne comme héroïsme non médiatique)

Certaines vérités ne peuvent se dire facilement parce qu' elles sont en quelque sorte oubliées dans le balancement des opinions et que les majorités sont toujours prêtes à basculer vers une nouvelle puissance, et certainement pas à honorer ceux qui restent dans l'incorrection. Ceci est bien connu des résistants et autres minoritaires. Mais ces derniers sont en proie au paradoxe : ils ne peuvent faire reconnaître leur résistance qu'une fois la majorité constituée en leur faveur ! A ce moment précis, c'est au tour de leurs ex-adversaires d'avoir à supporter l"opprobre et la honte. Nous ne discuterons pas ici du caractère juste ou injuste de ce fait, ne serait-ce que parce qu'il existe des "bonnes majorités" portant de justes jugements. En revanche, il existe presque toujours une vaste "masse" de gens qui n'ont pas pris position ni ne le feront : ce grand nombre est toujours l'objet d'un jugement négatif puisqu'il reste toujours à l'écart des engagements victorieux. S'agit-il seulement de lâcheté ? C'est sans doute vrai pour une composante de cette foule silencieuse. Mais je soutiendrai ici qu'elle comporte aussi une bonne part de personnes dont l'héroïsme -dénigrable par définition- consiste exactement à continuer la quotidienneté comme pratique de la vie civilisée.



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Morale : éloge de la médiocrité

(l’héroïsme anonyme entre l’agent servile selon Stanley Milgram et le super-résistant selon Romain Gary)



Peu de gens résistaient au lavage de cerveau dans les prisons et les asiles psychiatriques soviétiques, dans les camps de rééducation vietminh ou nord-coréens. Pourquoi ?.
Certes, les mauvais traitements affaiblissent, le manque de sucre pousse à la confusion mentale. Les ordres répétés, la combinaison torturante de postures « affectueuses », de promesses et de « punitions », la propagande continuelle, l’isolement des détenus entre eux et la seule fréquentation des gardes et des interrogateurs, le décorum « pédagogique », la durée indéfinie et sans perspective de libération, poussent la personne maltraitée à « céder ». Pourtant, le changement d’opinion obtenu comme un aveu sous la torture n’a pas plus de substance qu’un mauvais rêve et ne tient qu’aux conditions momentanées. Il est automatiquement réversible dès qu’on en sort.
Ce modèle extrême démontre la relativité des postures morales tout aussi bien que les expériences de Stanley Milgram plaçant les sujets en position d’adjoints des tortionnaires, et montrant qu’une grande majorité de personnes se soumettent à une autorité injuste ou criminelle, du moment qu’ils la perçoivent légitime et impunissable.
En réalité, l’extrême démontre surtout que, par généralisation, dans les conditions les plus banales, les plus « normales », la plupart des gens se construisent une morale de circonstance et de convenance, compatible avec les intérêts constituant leur milieu, et sont donc prêts à en changer –à quelque temps adaptatif près- comme ils changent de chemise.
Mais il faut tout de même rappeler que cette sorte de philosophie sophistique appliquée a ses limites : il existe toujours des gens qui résistent, même s’ils constituent une petite (mais non infime) minorité : 10% dans le cas des expériences de Milgram, et sans compter les gens qui refusaient de participer à l’expérience.
Rappelons que dans la nature, la minorité résistante est souvent l’origine d’une victoire sur la majorité : à ne prendre que les virus, ce sont les ultra-minoritaires, ceux qui ont réussi –grâce aux erreurs de leur programmation- à muter au-delà des possibilités de reconnaissance du système immunitaire qui finissent par tuer l’organisme-hôte, et non pas la multitude des virions « conformes », très rapidement éliminés par les leucocytes.
L’exemple semble incongru : ne le négligeons pas en un temps où, touchant précisément aux mécanismes reproductifs les plus intimes, l’homme scientifico-technique apprend à intervenir sur la transcriptase réverse ou l’intégrase : ne cherchera-t-il pas un jour ou l’autre à tirer parti de la « résistance » virale ultra-minoritaire, par exemple dans une logique de guerre bactériologique ? Quelle « morale » l’arrêtera ? Celle de ceux qui ont toujours cherché à l’exterminer ?
Ce que nous voulons suggérer ici est aussi que, pour remarquable et athlétique qu’elle soit, la morale de référence des résistants n’est pas nécessairement meilleure que celle de ceux qui cèdent ou s’alignent. Elle pourrait même être pire dans certains cas.
Je citerai, à l’appui de cette thèse, les cas dont se régale Romain Gary entre « Education européenne » et « Chien blanc », et qui sont caractérisés par la cruauté non nécessaire : cruauté du Jeune résistant polonais qui exécute un aussi jeune soldat allemand désarmé, nu et à terre ; cruauté du dressage d’un chien à l’attaque des « nègres » dans un milieu de WASP américains. Cet écrivain hors-pair piège le lecteur dans une casuistique écartant toute médiocrité, et par tant, toute humanité : seule reste l’absolue nécessité de la tragédie.
Je ne suis pas d’accord avec la prétention paradigmatique de cette exhibition : je pense que la grande majorité des actes de résistance responsable (et en y incluant les assassinats « stratégiques ») ne se sont pas situés dans ce romantisme du désespoir, qui appelait d’ailleurs une répression encore plus féroce contre les civils. Quant au racisme ordinaire qui sévissait encore aux USA dans les années soixante, il se passait le plus souvent de chiens d’attaque. Le fait même de pousser, par la littérature, les situations à l’extrême de la cruauté ou du sadisme permet d’échapper à la fois au mal le plus grand et à sa parade la plus efficace. On peut au contraire considérer que la ligne d’action la plus digne réside dans une médiocrité véritablement héroïque en ceci qu’elle doit à la fois survivre sans déchoir à l’occupant ou au bourreau et résister… à la doxa moraliste des vainqueurs pour lesquels, a posteriori, tous ceux qui n’avaient pas pris le maquis étaient des collabos. Autre aspect de la duplicité littéraire de Gary (malgré tout un très, très grand écrivain) : faire des femmes des putains faciles au service des ennemis,mais seulement pour la bonne cause, et pour mieux les trahir. Mais la plupart des femmes n’ont pas été réduites à cette « ruse » avilissante : elles ont seulement continué à vivre et à porter la vie, en cherchant à se situer dans ce qui restait de civilité. Ne pas reconnaître ce type de dignité revient à ne jamais comprendre –autrement qu’en la méprisant implicitement- l’attitude qui conduisit les déportés dans les camps de la mort à accepter « passivement » leur sort. Certes, ils étaient totalement démunis, ne disposaient pas de la force, et s’illusionnaient sur la « correction » des Nazis. Mais dans cette illusion même, il est loisible de lire une volonté farouche de « croire » dans la civilisation, et un refus d’imaginer le degré de régression à la bestialité qu’impliquait le système de l'extermination, lente ou rapide. C’est tout l’effort auquel tend cette œuvre autrement plus sobre et plus « vécue » qu’est « l’Espèce humaine », selon Robert Antelme.
La survie quotidienne des « mangeurs d’épluchures » est d'abord caractérisée par la médiocrité morale au meilleur sens du terme latin de ce qui ne peut aller àl'excès :elle n’implique ni la pure déchéance pour tous ni l’altruisme autosacrificiel, même si les petits voleurs, les profiteurs et les grandes âmes y coexistent, mais est en elle-même une volonté de continuer comme groupe d’êtres humains.


Cet héroïsme banal (faisant pendant invisible à la banalité du Mal) comporte aussi ses exploits : une mère qui est capable de donner un rein à son enfant sans la moindre hésitation (alors qu’elle sait que son autre rein ne fonctionne pas bien et qu’elle risque la mort ) n’est pas un cas si rare. Un homme qui se lance à l'eau pour sauver ses enfants de la noyade ou les protéger d'une agression n'est pas exceptionnel. Là encore la nature n’est pas si loin : le côté quasi « absolu » (dans nombre de cas) de l’altruisme maternel ou du courage masculin est bien ancré dans l’instinctuel : avant tout la vie se préserve dans ce qui lui permet de se continuer au-delà de chaque génération.

Cependant, arguera dès lors le Sophiste, dans ces deux cas de résistance à l’adaptation de l’individu « rationnel » (ou tenu pour tel dans la fiction imposée par les gens d’argent), il est toujours loisible d'affirmer que les lois naturelles,même ancrées psychologiquement dans le cas humain, ne peuvent valoir pour une morale, puisqu’elles sont, précisément, au-delà du choix d’un sujet libre, seul auteur logique d’une morale.
Est-il possible de sortir de ce débat interminable ?
Nous le tenterons de la manière suivante.
Il est parfaitement vrai que les êtres humains doivent naviguer entre deux réseaux de contraintes,l’un absolu (la nature), l’autre quasi-absolu (l’environnement culturel). Mais d’une part, il existe souvent des chemins multiples dans la nature, et d’autre part, la culture est aussi une production de la personne. Elle y participe et peut toujours proposer son propre modèle de référence, même s’il est long et difficile à constituer, c’est-à-dire le plus souvent réservé à une minorité, la majorité se trouvant non pas plus « immorale », mais prise par surprise, placée malgré elle en état d’infériorité éthique. Du point de vue non sophistique qui est (j'espère) le mien, l’expérience de Milgram démontre seulement que, dans l’hypothèse où l’expérimentateur lui-même ne céderait pas à son propre genre d’expérience, c’est qu’il a seulement pris le temps de constituer une position éthique, ce que son sujet n’a pas eu le loisir de réaliser, soit qu’il soit trop jeune, soit qu’il soit trop aliéné par une vie de travail dépendant. Bref, ce n’est pas tant la soumission à l’autorité dont Milgram démontre la pregnance (le passage de l’individu à l’état « agentique », « d’agent exécutif d'une volonté étrangère »), mais plutôt la tendance à rallier un modèle cohérent permettant une décision sans hésitation : modèle implicite qui est attribué à l’expérimentateur, mais dans une nervosité grandissante.
Une morale personnelle résistante aux injonctions du Sociétal ou du Groupe ne s’improvise pas. Nous avons vu qu’elle n’est pas naturelle, et elle se construit difficilement. Pour ce qui concerne les expériences de Milgram (et pour toutes celles qui ont confirmé la même tendance par la suite), il n’est pas tenu compte du remords et de l’éventuelle inversion d’attitude consécutive à ce qui a pu rester un traumatisme pour le sujet (même si on l’a rassuré après coup sur l’absence de courant électrique et sur le jeu du « compère » faisant semblant de souffrir.) A notre avis, une fois l’expérience subie, le sujet ne peut y revenir dans les mêmes dispositions :d’une part, évidemment, parce qu’il sait qu’il n’y a pas électrocution ni de soi disant patient, et d’autre part, parce que l’explication même du sens de l’expérience ne peut qu’induire une défense morale : s’est-on demandé si les sujets de Milgram n’étaient pas devenus des sujets moraux particulièrement réticents à l’autorité ? Apparemment non, et pourtant cela irait dans le sens d’une définition de la morale comme acquisition d’expérience… à moins que cela prouve seulement que les gens s’alignent sur la morale milgramienne ! Mais pour le coup, nous serions plutôt dans le cas d’une pathologie de la fusion avec celui qui parle en dernier, comme dans tel film de Woody Allen. Ici,le sophiste perd parce qu’il devient ridicule : la majorité des gens n’en sont pas à ce point là.
Le problème d’une morale réellement personnelle, c’est d’abord qu’elle rencontre la réprobation de ceux à qui elle ne convient pas, et au pire, pour ceux qui sont trop crédules, la menace de l’enfer.
Il est extrêmement difficile et long de se débarrasser de la peur d’un enfer consécutif à un soi-disant crime, celui-ci ayant son modèle dans le meurtre imaginaire du père, dont pratiquement tous les enfants et surtout les garçons se sentent coupables. Ce travail peut être aidé par des rites initiatiques –dont la psychanalyse est une forme modernisée-, mais il peut s’avérer interminable. Par ailleurs, rares les sociétés qui ne cherchent pas à jouer sur le sentiment infantile de culpabilité pour obtenir de l’ordre.
Imaginons que la personne y parvienne néanmoins. La voila enfin à pied d’œuvre pour décider du Bien et du Mal selon ses propres critères réfléchis et assumés. Ses difficultés ne sont pas pour autant aplanies. Pour vivre sans trop de malheur, elle doit tenir compte des intérêts des autres, même si elle récuse leur système de valeurs ad hoc. Cette morale « stoïcienne » ou épicurienne n’est pas facile à tenir sans se sustenter d’une croyance, d’une fiction rassurante, éventuellement partagée par les proches. Elle peut aussi muter en cynisme du sujet en position dominante et d’autorité, ce qui signe aussi son autodestruction (dialectique du Maître et de l’Esclave) ;ou encore se dégrader en grave compromission par peur de perdre une situation avantageuse. Il faut donc encore longtemps pour l’assurer dans une authenticité stable.
Un autre problème de la morale, c’est qu’elle tend à envahir toute la vie, et à dénier à celle-ci le droit à exister, même sur des détails, de manière « amorale », un peu comme la loi et la réglementation tendent à infester tout le champ social sans rien laisser à la spontanéité. Ce phénomène est probablement une conséquence de la présence inconsciente d’une culpabilité jamais éteinte. Il est fort dangereux, car il a pour contrepartie presque irrémédiable la montée d’une haine contre soi,cherchant désespérément à trouver un exutoire et un bouc émissaire.
Malgré ces difficultés multiples,une sagesse est possible qui se contente de ramener des moyens à des buts, ces buts eux-mêmes étant soigneusement définis, soupesés, et assumés enfin, en déterminant ce que l’on nomme une « ligne de conduite ». Les buts ultimes sont presque toujours très difficiles à fixer de manière non arbitraire, et ils restent dépendants d’argumentations et de modes d’expression nécessairement imparfaits.
Néanmoins, je crois qu’il existe des buts moins contestables que d’autres. Par exemple, la récusation d’une participation à la destruction du milieu de vie terrestre par une espèce humaine rendue surpuissante, me semble difficilement contestable,même s’il demeure difficile de discerner les comportements qui favorisent cette destruction et ceux qui s’y opposent,en demeurant à la portée des personnes, et sans contredire des valeurs morales immédiates, comme celle de sauvegarder la vie et la santé des membres de ma famllle , puis de celle des prochains ou de toute personne le devenant par effet de situation et de rencontre.
Mais, même dans le cas de ce "mal absolu", l'attaque moraliste de la "morale banale", de celle qui tient pour essentiel de "continuer à vivre et à faire vivre ses proches" ne me semblerait pas juste : il semblerait plus approprié de réduire la contradiction entre la nuisance sociétale et le "devoir vivre" personnel en laissant plus d'autonomie à ce dernier plutôt qu'en l'asservissant au sein d'une nouvelle horde morale. Est-ce possible ? En principe oui : face à la nuisance liée à la dépendance des gens au système, ou bien on aggrave cette dépendance en rendant le système moins nuisant, ou bien on défait cette immense machine au profit des "proches", et du même coup on satisfait la morale de base, tout en diminuant la nuisance systémique !

Samedi 21 Janvier 2012 - 17:46
Mercredi 25 Janvier 2012 - 16:11
Denis Duclos
Lu 1694 fois


1.Posté par Bernard Defrance le 27/01/2012 01:16

Excellent comme toujours !
La banalité de celui qui se jette à l'eau pour sauver quelqu'un : un de mes élèves l'a vécu. Extrait du texte où je cite son histoire :
"...De tous les animaux, disions-nous, seul l’homme tue l’homme. Certes. Mais s’il n’y a pas plus cruel que l’homme pour l’homme, il n’y a pas non plus d’animal qui soit capable d’aussi grand amour que l’homme pour l’homme. Et il est probable qu’en chacune de nos existences singulières, finalement, les moments de violence sont beaucoup plus rares que les moments de paix. Ce ne sont pas la guerre et la violence mais la paix, l’amour ou, beaucoup plus banalement, l’indifférence polie qui sont étonnantes. Un de mes élèves nous raconte, en cours de philosophie, qu’un beau jour froid de novembre, se promenant seul au bord d’un canal, il entend tout à coup des appels au secours : une petite fille de trois ans environ vient de tomber à l’eau, la mère seule crie désespérément. Il a une demi-seconde d’hésitation, saute, ramène la petite fille que la mère parvient à saisir et réussit à s’extirper lui-même des berges glissantes… Commentaire, en cours de philosophie : « Tu as décidé, dans cette demi-seconde, que la vie de cette petite fille, qui t’était jusque là inconnue et indifférente, et qui le redeviendrait passées les effusions, était plus importante que la tienne propre. – Oui, peut-être, mais je n’ai pas pensé à ça sur le moment, la seule chose qui m’a traversé l’esprit était que je ne pourrais plus me regarder dans la glace… la honte si je ne faisais rien… » 1
C’est ici le moment éthique : l’autre, radicalement autre, singulier, différent et indifférent, est un autre moi-même. C’est le moment fondateur du droit, qui enracine l’espoir que les libertés puissent s’articuler et non se heurter. Dès lors, si la culture produit la violence en ce qu’elle a de spécifiquement humain, c’est aussi la culture qui nous permet d’en transmuer les énergies de manière créatrice.
..."
Avec cette note :
"L’année scolaire suivante, le même commentaire et quasiment la même réponse, pour et de la part d’un élève qui s’était interposé pour défendre un jeune agressé par plusieurs autres et qui en avait récolté une estafilade à un bras ; de plus fort dans ce cas, l’agressé s’était enfui laissant son défenseur seul : « C’est vrai, je lui en ai voulu de se tirer, et quand j’ai vu un des mecs sortir un couteau, je me suis vu mourir comme un con à me mêler de ce qui ne me regardait pas finalement… Mais quand même, je ne regrette pas… »"
Extrait de la "question préalable" dans Le Droit dans l'école, Labor 2000.

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